À la veille du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye, l’État français fait volte face en reconnaissant que les hommes assassinés à Thiaroye ont droit à la mention « Mort pour la France ». C’est une nouvelle page qui se tourne mais que de temps perdu et d’indécence.
Le lendemain du deuxième tour des législatives (est-ce un hasard?), j’ai reçu un mail de la directrice générale de l’ONaVG. Enfin un écrit et non de belles paroles prometteuses sans lendemain :
« Sachez tout d’abord que l’ONaCVG est un établissement public qui est chargé d’exécuter les politiques publiques et de respecter les textes.
C’est donc ce que nous faisons avec sérieux et rigueur.
En ce qui concerne le (sic) Thiaroye, je vous informe qu’il y a une quinzaine de jours environ, j’ai signé une décision collective « Considérant que les tirailleurs décédés à la suite de la répression survenue au camp de Thiaroye (Sénégal), el (sic) 1er décembre 1944, ont vocation à l’attribution de la mention «Mort pour la France».
Et j’ai validé la mention pour 5 d’entre eux puisque nous avions les dossiers ».