D’autres que nous parlerons des diverses facettes de notre camarade et ami.
Claude a été pour l’IRELP un adhérent régulier et un ami précieux.
Il était un militant dans toute la quintessence du terme.
L’action ne se dissolvait pas dans un quelconque activisme désordonné. L’action était inséparable de la pensée, de la réflexion personnelle.
Il se tournait non pas naturellement mais physiquement, organiquement vers tout ce qui pouvait nourrir et enrichir la réflexion, la discussion, le débat, toutes choses qu’il adorait et qu’il mettait en pratique.
Il y avait chez lui quelque chose de la définition de l’honnête homme du XVIIIe siècle.
A tout prendre, c’est cela qui caractérise le mieux Claude. Un honnête homme et un homme honnête.
Voilà peut être la raison de pourquoi il suivait particulièrement les activités de l’IRELP dont il avait parfaitement compris l’importance.
Il avait été envisagé qu’il vienne renforcer l’équipe de travail de l’IRELP.
Nous l’aurions accueilli avec joie.
Non seulement pour des raisons pratiques et militantes mais aussi, certainement surtout, parce que c’était un délicieux compagnon, cordial, jovial, drôle, souvent caustique, d’un commerce agréable et toujours intéressant, d’une grande culture, ce qui veut dire d’abord d’une grande curiosité et ouverture sur le monde et les autres.
Sa santé fragile qui, hélas, a eu raison de sa volonté ne lui a pas permis de réaliser ce désir.
Son dernier acte envers l’IRELP a été lors de la cérémonie au Panthéon en hommage aux libre-penseurs résistants.
Notre dernier souvenir sera celui d’une poignée de main franche et chaleureuse, d’un visage ami illuminé d’un grand et superbe sourire, de quelques mots trop rapides mais empreints de sincérité et d’humanité.
A tous ses proches, à ses amis, à ses camarades, nous voulons ici adresser l’expression de notre profonde sympathie et de notre vive émotion.
Jean-Marc Schiappa, Président de l’IRELP